Mgr Claude Hamelin est né le 10 juillet 1951 à Sherrington, en Montérégie, située sur le territoire du diocèse de Saint-Jean-Longueuil.

Il a fait ses études à l’Université de Montréal, où il a obtenu un baccalauréat en théologie, puis une maîtrise en théologie pastorale en 1976. En 1982, Mgr Hamelin a obtenu une Licence en théologie morale.

Ordonné prêtre le 3 décembre 1977, il a exercé divers ministères, notamment comme animateur de pastorale en milieu scolaire (secondaire) de 1975 à 1990. De 1989 à 1990, il a été prêtre administrateur à temps partiel à la paroisse Saint-Mathieu, à Saint-Mathieu-de-Laprairie. De 1990 à 2000, il a été prêtre modérateur de la paroisse Saint-Marc de Candiac. De 2000 à 2015, le nouvel évêque a assumé plusieurs fonctions au sein du diocèse de Saint-Jean-Longueuil.

Le 22 décembre 2015, il est nommé évêque titulaire d’Apollonia et auxiliaire à Saint-Jean-Longueuil et ordonné évêque par Mgr Gendron le 18 mars 2016, en la cathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste à Saint-Jean-sur-Richelieu.

En tant que membre de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), Mgr Hamelin vient d’être élu au Conseil permanent à titre de représentant régional du Québec, pour un mandat de deux ans (2019-2021).

Le 5 novembre 2019, le pape François le nomme évêque du diocèse de Saint-Jean-Longueuil. Il prend possession du siège épiscopal le 10 janvier 2020, à la cathédrale Saint-Jean-l‘Évangéliste.

Mgr Lionel Gendron est né le 12 juin 1944 à Saint-Quentin au Nouveau-Brunswick. Après avoir fait ses études théologiques au Grand Séminaire de Montréal, il a été ordonné prêtre pour le diocèse de Montréal le 31 mai 1969. Il est membre de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice depuis 1972.

Mgr Gendron a exercé la majeure partie de son ministère comme directeur et professeur de théologie dès 1970. D’abord en Colombie puis au Grand Séminaire de Montréal dont il est devenu le recteur de 1987 à 1990. Il fut ensuite nommé recteur du Grand Séminaire St. Joseph et professeur au Newman Theological College à Edmonton, Alberta, de 1990 à 1994. Il a été ensuite supérieur de la Province canadienne des Prêtres de Saint-Sulpice jusqu’en 2006.

Il a été nommé évêque du diocèse de Saint-Jean-Longueuil le 28 octobre 2010. À l’automne 2017, durant l’Assemblée plénière, il est élu comme nouveau président de la Conférence des évêques catholiques du Canada.

Mgr Gendron avait soumis sa démission au Saint-Père lorsqu’il a eu 75 ans, en juin 2019, conformément au Code de droit canonique. Depuis l’annonce de son successeur, Mgr Gendron, P.S.S., assumait la fonction d’administrateur apostolique jusqu’au moment de l’inauguration du ministère épiscopal de Mgr Hamelin qui a eu lieu le 10 janvier 2020. Mgr Gendron est alors devenu évêque émérite de Saint-Jean-Longueuil après avoir cédé officiellement le siège épiscopal à Mgr Hamelin.

En octobre 2019, il a été nommé par le pape François à l’Assemblée spéciale du Synode des évêques en Amazonie, nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale.

Né à Montréal le 24 octobre 1934, Mgr Jacques Berthelet, clerc de Saint-Viateur, est nommé évêque du diocèse de Saint-Jean-Longueuil le 27 décembre 1996.

Sous sa gouverne, le diocèse de Saint-Jean-Longueuil continue sa progression démographique (654 066 habitants en 2001) et se trouve toujours au cœur des profonds changements que connaît la société québécoise. La réforme municipale du gouvernement provincial touche directement les deux principales régions du diocèse : le Haut-Richelieu et la Rive-Sud du Saint-Laurent. Étant l’un des plus petits diocèses du Québec, avec ses 2 078 km2, il occupe pourtant la troisième place en termes de population sur le plan provincial, et le quatrième rang au Canada. Bien que son clergé subisse cette forte pression, un prêtre pour 4 200 catholiques, les programmes de formation et les projets d’implication des laïcs à la mission pastorale ecclésiale comme partenaires des prêtres sont de plus en plus essentiels.

Conçue comme un projet de relance, l’opération Demain la paroisse a débuté en 1997 et s’est poursuivie jusqu’au Jubilé de l’an 2000. Mgr Berthelet désirant renouveler cette communauté stable des fidèles qui ont pour mission d’habiter chrétiennement un lieu, ce processus de consultation a pour finalité un projet d’évangélisation et d’animation pastorale pour chaque paroisse.

Sous son épiscopat, Mgr Louis Dicaire fut nommé évêque auxiliaire en 2004.

En 2010, il prenait sa retraite comme évêque de Saint-Jean-Longueuil. C’est Mgr Lionel Gendron, alors évêque auxiliaire à l’archevêché de Montréal qui lui succède.

Mgr Jacques Berthelet, c.s.v. est décédé le 25 janvier 2019, à l’âge de 84 ans.

En mars 1976, Mgr Robert Lebel est nommé évêque du diocèse de Valleyfield. Mgr Coderre perdait son évêque auxiliaire. Ce dernier, sachant sa retraite venir, voulait un géant pour lui succéder. Le 27 janvier 1977, Mgr Bernard Hubert fut nommé évêque coadjuteur du diocèse de Saint-Jean-de-Québec avec droit de succession. Mgr Bernard Hubert est né à Belœil le 1er juin 1929. Sa devise : Notre salut est objet d’espérance.

Ordonné prêtre pour le diocèse de Valleyfield en 1953, Mgr Bernard Hubert travailla dans différents champs de la pastorale. Le 25 mai 1971, Mgr Bernard Hubert était nommé évêque du diocèse de Saint-Jérôme. Au moment de sa nomination comme évêque coadjuteur du diocèse de Saint-Jean-de-Québec, la réputation de Mgr Hubert était donc déjà bien établie. Avant son arrivée, il s’était fortement impliqué dans le règlement du conflit de la United Aircraft de Longueuil. À Saint-Jérôme, il avait aussi pris parti pour les expropriés de Mirabel et les ouvriers de Tricofil.

Pour Mgr Hubert, le rôle principal d’un évêque dans son diocèse consistait à présider à la construction de l’Église en établissant d’abord des liens entre les communautés de croyants et en stimulant ces communautés afin qu’elles prennent leur place dans l’histoire par une recherche active, dans les situations humaines, du Royaume de Dieu et de sa justice.

Mgr Hubert croyait qu’il était essentiel de voir à la formation d’agents pastoraux religieux et laïques capables d’assumer des tâches d’évangélisation.

Mgr Hubert insistait beaucoup sur le fait que les tâches de la justice sociale étaient une partie intégrante du comportement chrétien. Mgr Hubert est décédé subitement le 2 février 1996.

Le prix Bernard-Hubert a été nommé en son honneur.

Le deuxième évêque de Saint-Jean-Longueuil voit le jour le 19 décembre 1904 à Saint-Jacques-de-Montcalm dans Lanaudière. Coadjuteur en 1951, il devient évêque diocésain en 1955. Sa devise : Prenant la condition de serviteur.

Se référant à un texte de saint Jean (Jean 17, 21), Mgr Coderre est convaincu que l’unité était absolument nécessaire à toute communauté.

L’évêque de Saint-Jean-de-Québec a d’abord voulu faire l’unité avec les prêtres du diocèse, les religieux et religieuses et les laïcs en multipliant les rencontres avec eux. Ils les incitent à s’engager de plus en plus nombreux dans les divers champs de la vie pastorale, afin qu’il n’y ait pas dans l’Église de Saint-Jean de clans durcis, selon son expression.

En se préoccupant du partage responsable de son leadership, Mgr Coderre a pu créer l’unité dans l’Église de Saint-Jean-de-Québec. Le visiteur qui entre au Centre diocésain, se plaisait-il à dire, est d’abord étonné et vite convaincu de cette volonté que j’ai de partager mon leadership en voyant le grand nombre de religieux et de laïcs qui participent aux activités pastorales, dans les organismes et services et qui y détiennent des responsabilités réelles. Mgr Coderre est le premier évêque à aborder la place des femmes en église lors du concile. Il leur confia des responsabilités d’agentes de pastorale.

À la fin de son épiscopat, le diocèse était sept fois plus populeux qu’en 1933, date de sa création. Mgr Gérard-Marie Coderre est décédé le 19 décembre 1993.

Mgr Anastase Forget, né le 12 juillet 1885, à Laval. Les premières années de l’épiscopat de Mgr Forget sont marquées par de nombreuses initiatives pastorales : la reconstruction du Collège de Saint-Jean incendié en 1939; l’œuvre des vocations, l’œuvre des terrains de jeux et la construction du Camp Jean-Jeunes à Vendée; divers mouvements d’Action catholique et d’apostolat, associations professionnelles et syndicales, les caisses populaires et coopératives; la Centrale Catholique, lieu de loisirs pour la population de Saint-Jean; le journal Le Richelieu; les Chantiers du Bon Pasteur sur la Rive-Sud de Montréal, où s’établissent dans la misère des milliers d’immigrants montréalais.

Les œuvres et mouvements s’avèrent efficaces tout en répondant aux besoins importants dans le domaine de la promotion humaine, surtout au niveau paroissial. À mesure que la société se prendra en main, plusieurs de ces initiatives seront poursuivies par des organismes autonomes; quelques-unes disparaîtront alors que d’autres demeureront propres à l’Église.

Mgr Forget est décédé le 3 février 1955 après un pastorat qui durera vingt ans.