Canonisation de Marie-Léonie Paradis
Mère Marie-Léonie Paradis sera canonisée le 20 octobre prochain. Elle a été béatifiée en 1984 et le Saint-Père avait annoncé sa canonisation en janvier 2024.
Élodie Paradis est née dans le village de l’Acadie au Québec. Novice pour les Marianites de Sainte-Croix à l’âge de 14 ans, elle prend le nom de sœur Marie-de-Sainte-Léonie. Elle enseignera à Varennes, à Saint-Laurent et à Saint-Martin de Laval, puis envoyée à New York en 1862. La communauté vient d’y accepter la responsabilité d’un orphelinat. Elle enseignera le français et les travaux d’aiguille au noviciat de l’Indiana, aux États-Unis. En 1874, on lui confie la direction d’une équipe de novices et de postulantes au collège de Memramcook, au Nouveau-Brunswick. Elle est attirée par le service domestique dans les collèges des diocèses du Canada et de la Nouvelle-Angleterre. Elle fonde un ouvroir pour accueillir de jeunes Acadiennes se destinant à la vie religieuse. En 1880, les Pères de Sainte-Croix reconnaissaient la nouvelle communauté placée sous le modèle de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. En 1895, l’évêque de Sherbrooke accueille la maison-mère et le noviciat des Petites Sœurs de la Sainte-Famille qui acceptent le service du séminaire de la ville. Mgr Larocque approuve l’Institut en 1896.
Mère Marie-Léonie Paradis poursuit son œuvre d’éducation et de promotion humaine et spirituelle des jeunes filles illettrées et pauvres. Elle sait l’importance de l’œuvre sociale qu’elle poursuit. Les collèges diocésains de l’époque ont d’énormes difficultés en personnel. Dans sa correspondance, les conseils pratiques pour la cuisson des aliments, la confection du menu, le jardinage et l’entretien voisinent avec les avis spirituels et les ordonnances de santé. Elle décède en 1912, alors que son Institut compte 38 fondations au Canada et aux États-Unis.
Texte hagiographique : CECC
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